TOUT RESTE ENCORE POSSIBLE … (77-85)
Le SLUC et l’ASVEL ont livré un véritable mano à mano pendant 40 minutes. Une vraie course de fond qui a fini par sourire à Kahudi ici face à Alex Urtasun.
Photo : C2Images
Il ne faut pas se tromper . Certes le SLUC a connu la défaite ce mardi soir à Jean Weille contre le champion de France en titre l’Asvel (77-85) mais la « casse » est moindre. Ses adversaires directs pour le maintien en pro A : Chalons-Reims (16ème ; 9 victoires) et Orléans (18ème 8 victoires) ont été respectivement battus par Cholet et par Paris pour le second nommé. En attendant le duel crucial à Antibes (9 victoires et un match en moins) le 2 mai prochain, c’est désormais un « match à trois, voire à quatre » qui se joue pour le maintien. Autrement dit 4 clubs concernés pour deux tickets en Pro A et deux rétrogradations en Pro B pour l’an prochain. Tout reste possible pour le SLUC sur les 5 derniers matches mais il faudra gagner à Antibes…
Gregor Beugnot l’a dit lui même en conférence de presse. » Sur le match, au niveau de l’investissement et de la volonté, je n’ai rien à reprocher à mes joueurs. Dans le coaching, nous n’avons pas assez de rotations ( Benjamin Séné souffre d’une pubalgie et Jonathan Jeanne du pied). Face à l’ Asvel, dont l’objectif était de nous user sur la durée, nous n’avons pas baissé la tête. Si nous rééditons ce genre de match nous pouvons accrocher encore des matches.Il faut de la croyance .. »
Dans un match « tenu » ( 11/29 pour les deux équipes à trois points !), ou le Sluc n’a jamais lâché ( mi temps 36/37), l’un des tournants aura peut être été un « lay up » manqué de peu par Marc Trasolini à 72/76, la balle ressortant du cercle, immédiatement sanctionné , l’action suivante, par un trois points réussi de Casper Ware, devant le banc du Sluc.
OBJECTIF PLAY OFF POUR L ASVEL
» Je craignais la trêve du week end dernier. Avec une perte toujours possible de rythme et d’intensité. Nous avions l’obligation de gagner pour aller en Play Off. On a mieux gérer la seconde mi temps ou nous nous avons pris des rebonds et ramassé les ballons qui trainaient. Il faut être prêt à aller à la bataille dans ces circonstances. Casper Ware s’est bien rattrapé sur le second acte. En seconde lame offensive, derrière l’arc, c’est bien… »
Car évidemment l’ Asvel a une profondeur de banc que le SLUC ne possède pas. Cet avantage ajouté à la « contestation défensive » qui caractérise ses joueurs ont fini par être des obstacles rédhibitoires pour les Nancéiens. C’est dommage mais il n ‘y pas de honte à tomber contre plus « armé » que soi.
Statistiques de la rencontre : SLUC Nancy Basket / ASVEL Lyon VIlleurbanne.
LE CLUB