Aller au contenu

POITIERS EN MODE SURVIE !

Sauf improbable “accident industriel”, le SLUC finira le championnat dans le top 8. 7e actuellement, il peut même encore terminer un peu plus haut (6e, 5e ?). Son succès obtenu au Havre samedi dernier lui permet de devancer Denain et Rouen de trois victoires, à quatre journées du terme.
Si le SLUC s’est refait la cerise au Havre le 28 avril dernier, dans une salle de Docks Océane qui ne lui a pas toujours réussi par le passé, peut-être avait-il encore en travers de la gorge la défaite rageante subie à Roanne quatre jours plus tôt. Après avoir mené les 3/4 du match, les Couguars ont cédé dans les 10 dernières minutes devant un adversaire qui s’est mis à jouer durement des coudes (69 – 63).
En Normandie, la tâche n’a pas été facile face à une équipe qui joue sa peau en Pro B mais les hommes de Greg Beugnot ne sont pas tombés dans le piège et ont arraché la victoire dans les derniers instants (75 – 71). Ivan Aska (16 pts, 7 rbds) et DeWayne Russell (16 pts, 7 rbds, 8 passes) ont pesé dans la balance.
Samedi soir et mardi prochain, les deux derniers matches de saison régulière à domicile mettront aux prises les Couguars à Poitiers et à Blois qui se sont affrontés le 28 avril.
Entre l’équipe de Ruddy Nelhomme qui se bat pour le maintien et cette surprenante équipe de Blois qui joue tout bonnement la montée direct en Jeep Elite, c’est finalement le PB 86 qui est sorti vainqueur. Une victoire d’ailleurs assez nette (67 – 51), avec un Kevin Harley qui a pris feu (22 pts, 10 rbds en 37 min), bien secondé par les habituels hommes forts de Poitiers : Sharaud Curry à la mène, Ron Anderson Jr à l’intérieur. On n’oubliera pas Anthony Goods qui pèse plus de 17 points par match à 42,7% de réussite aux shoots.
Poitiers qui est 14e compte maintenant deux succès d’avance sur Quimper, premier relégable, et entrevoit la lumière !
Elle a prouvé à plusieurs moments qu’elle était capable de rivaliser avec les meilleurs, et que sa place actuelle au classement n’est qu’une erreur de parcours.
Dans sa quête du maintien, Poitiers arrive relâché, mais avec le couteau entre les dents prêts à en découdre avec le SLUC !
Allez les gars !
Go SLUC