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MARC TRASOLINI : " LA PRO A EST HOMOGÈNE ! "

L’italo-canadien de 26 ans, Marc Trasolini, découvre cette saison la Pro A. Il fait partie des 4 joueurs présents en activité depuis le début de saison (Benjamin Sene, Dario Hunt et Alex Urtasun)
Il nous décrit la Pro A, nous parle des chances de maintien du club, et de sa régularité.
Entretien avec un joueur, qui, malgré les aléas sportifs, reste positif.
Marc pour commencer, comment te sens-tu ?
Physiquement tout va bien, je suis en bonne santé.
Par contre mentalement, c’est un peu plus difficile… On vit tous une saison compliquée qui n’est pas facile à vivre.
Mais nous restons positifs sur notre situation en gardant tous en tête notre objectif commun, le maintien du club en Pro A.
Nous nous préparons chaque semaine intensivement pour gagner des matchs et on espère pourvoir encore en gagner d’autres par la suite.
Quel type de joueur es-tu ?
Je suis un joueur dynamique (ailier fort), polyvalent, qui peut aussi bien jouer à l’intérieur qu’à l’extérieur, en essayant d’aider l’équipe comme je peux : Attaque, rebonds, défense.
Comment définis-tu ta saison ?
Perdre c’est dur… Etre ici à Nancy est une superbe expérience pour moi. Le club a été super avec moi depuis le début, j’ai beaucoup apprécié jouer avec les coéquipiers que j’ai eu.
J’aime beaucoup la ville où je m’y sens bien.
Je pense avoir été très régulier (13 pts, 6,4 rbds pour 15.6 d’évaluation en 25 matchs) et je veux continuer à aider l’équipe des deux côtés du terrain et finir la saison encore plus fort.
Comment analyses-tu le championnat français ?
La ligue ici est très athlétique, surtout les joueurs français qui sont rapides, et très durs dans les contacts. En Italie c’est plus axé sur les shooteurs avec des meilleurs passeurs. Ils ont plus de fondamentaux « basket ».
Mais ici, on ne peut comparer uniquement que les joueurs français et italiens. Car c’est eux qui définissent leurs championnats. Les étrangers ne changent pas la philosophie de jeu d’une ligue.
Tu as une préférence entre le championnat français et italien ?
Je ne peux pas dire si je préfère tel ou tel championnat. Je me plais beaucoup dans la ligue Française qui est un championnat très homogène et dur. Dans le futur, je me vois très bien rester en France. Mais Il y a quand même beaucoup de similitudes entre les deux ligues.
Ou situes-tu le niveau du SLUC ?
C’est dur à dire, car notre niveau varie beaucoup. Nous sommes parfois très bons, aussi bien défensivement qu’offensivement. Nous arrivons à rivaliser face à des top team du championnat. Mais le problème c’est que parfois nous manquons de régularité et durant 5 minutes nous sommes la « pire » des équipes. Et c’est malheureusement ce passage qui nous a fait perdre tant de matches. Nous devons vraiment travailler sur ce problème…

NANCY : French Basketball Pro A, Nancy vs Strasbourg

Comment expliques-tu la situation difficile de l’équipe au classement ?
Avant tout  je pense aux blessures, comme celle d’Ebi Ere qui a duré très longtemps (21 novembre au 30 mars). Il y a aussi certains bobos qui nous ont handicapés sur quelques matches et c’est embêtant, surtout dans notre situation.
Arrivés en cours de saison, certains joueurs ont dû retrouver le rythme de la compétition.
Ensuite, nous n’avons jamais joué avec la même équipe durant la saison. Changer autant de joueurs c’est difficile. Il faut du temps pour reconstruire une alchimie entre nous, apprendre à se connaitre sur le terrain etc…
Malgré ça nous avons toujours su réaliser de bons matches durant plus de 3 QT, mais comme je l’ai dit auparavant, mais nous avons du mal à finir les matches. Perdre autant de rencontres durant les 2 dernières minutes par des lancers-francs manqués, notre défense qui perd en intensité, des pertes de balles, c’est difficile mais cela explique notre situation.
Vous avez également vécu un changement de coach durant la saison…
Nous venions de vivre une situation difficile en perdant un match important contre Le Portel (21/11). L’arrivée de Greg Beugnot a été bénéfique. Il nous rassure et reste très positif.
Il met en avant nos qualités de basketteur.
Ce n’est pas évident d’arriver dans un club en cours de saison, mais il a changé certaines mentalités.
Au cours de la saison, les difficultés du secteur intérieur de l’équipe ont été pointées du doigt. Comment l’analyses-tu ?
Honnêtement je ne pense pas que cela soit vrai. Si vous regardez les matches que nous avons eu ce n’est pas les postes 4 et 5 qui nous ont dominés, mais les extérieurs adverses… qui scorent beaucoup.
Lors du dernier match (contre Nanterre) nous avons dominé le rebond avec 20 prises de plus, mais nous avons quand même perdu le match.
Propos recueillis par Quentin LOZZIA