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Il y a des jours comme ça… (70-75) !

Quel plaisir de revoir le sourire de Charles Nkaloulou à l’échauffement, heureux  de retrouver le parquet et les copains pour un match officiel, mais malgré toute sa bonne volonté, il était entre trop juste physiquement pour apporter une véritable rotation.

Maladroit face à Quimper, le SLUC Nancy commençait la rencontre par 3 tirs longue distance (11-7) mais la sortie de Bruno Cingala-Mata touché à la 5e désorganisait quelque peu le Le SLUC qui prenait alors un éclat sous les coups de Gaylor Curier (11 points dans le 1er quart-temps 18-25). 

L’attaque nancéienne restait muette un long moment, fautes et pertes de balles se succèdent. Les Nancéiens enfoncés par des Lillois plus en jambes encaissent un sévère 0-11 avant qu’Andell Cumberbatch (14 points à 62%) ne rompe la série. Visiblement émoussés les Couguars souffrent sous les paniers mais reviennent au courage à moins huit (35-43) à la mi-temps malgré une adresse en berne.

Lille ne baisse pas de rythme et continue à faire déjouer les nancéiens à la reprise (38-53), Gaylor Curier et Rajon Kelly font mal (53% des points lillois à eux deux). Mais trois paniers longue distance remettent le SLUC dans la partie 49-53 à la 26e. Nancy défend mieux, s’accroche et revient à -3 à 10 minutes du terme (57-60).

Dans le dernier quart-temps, le SLUC ne retrouve pas son adresse, Anthony Labanca (1/12) et Ron Lewis (0/9) n’y arrivent pas laissant les Lillois devant 59-67 à cinq minutes  du terme. Les pertes de balle et les paniers faciles ratés se multiplient, l’écart ne se réduit pas, la déception se lit sur les visages lorrains.

A coup de lancers francs, les nancéiens reviennent mais finissent par céder 70-75. La belle série de victoires à domicile s’arrête donc et le SLUC Nancy, laisse la première place à Fos sur Mer. Lille a réalisé un très bon match et ne mérite pas sa place.

A l’issue du match, François Peronnet avoue que Lille a fait un bon match et à posé de multiples problèmes à son équipe. Cependant il a tenu à remercier les joueurs pour l’état d’esprit irréprochable jusqu’à la fin de la rencontre. Mais aujourd’hui c’était compliqué, on souffre à l’intérieur et les adversaires le savent. L’intensité face à Lille était encore un cran au dessus. Les circonstances vécues par l’équipe ces dernières semaines sont extrêmes, l’équipe est en reconstruction et c’est d’autant plus difficile que l’on ne peut pas s’entraîner.

Les organismes sont visiblement atteints, et les partenaires d’Enzo Goudou-Sinha s’apprêtent à souffrir à nouveau dans 48 heures à Paris pour un nouveau combat face à une équipe très athlétique.

GO SLUC

MC