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Donte Grantham : « Il faut jouer dur tous les matchs »

Interrogé sur les semaines cruciales à venir, Donte Grantham a montré un état d’esprit positif malgré un calendrier exigeant. A la veille du match face à Dijon, l’ailier du SLUC vous dit tout dans cette interview !

Vous avez joué face à Paris il y a trois jours et vous affrontez Dijon demain, est-ce que vous sentez l’influence sur le physique ? 

Donte Grantham : Personnellement je me sens bien, on a eu un jour de repos hier et j’ai pris l’habitude des back-to-back (deux matchs en deux jours) aux Etats-Unis. Mais le basket européen est plus physique et les matchs sont plus courts avec une intensité plus élevée. Les jours de repos font quand même du bien.

Le coach Sylvain Lautié a dit que vous aviez bien joué face à Paris. Comment gérez-vous ce genre de défaites ?

DG : On sait juste qu’il faut jouer dur tous les matchs et qu’on peut prendre feu comme face au Mans. Si on continue à jouer dur et à bien défendre, nous pouvons battre beaucoup d’équipes !

Le match de demain face à Dijon a été reporté et aurait du avoir lieu le 17 mars dernier, est-ce que ce changement a eu une influence sur la préparation ? 

DG : Ça n’a pas d’importance car nous sommes des professionnels. On doit être prêts n’importe quand.

Le SLUC est dans une lutte à trois avec Pau-Lacq-Orthez et Fos-sur-Mer pour le maintien. De plus vous jouez face à ces deux équipes les 6 et 9 mai prochains. Est-ce que ces matchs sont plus importants que les autres ?

DG : Non les six derniers matchs seront aussi importants, il faudra les jouer les uns après les autres. On a le potentiel de battre Dijon et Strasbourg également.

C’est la deuxième saison que tu passes en France à te battre pour éviter la relégation. En quoi ton expérience peut être bénéfique pour le club ?

DG : Je dirais qu’il faut gagner le plus de match possible le plus tôt possible. Parce qu’en attendant trop, la pression monte et les équipes adverses peuvent prendre feu à n’importe quel moment.

Si tu devais parier, tu miserais sur quel bilan pour les six matchs restants ?

DG : 6-0. Je n’ai pas le droit de dire autre chose ! Si mentalement j’imagine perdre un des matchs, c’est fini ! On a super bien joué notamment lors des deux dernières rencontres. On a commis quelques erreurs face à Paris mais on peut voir qu’on joue vraiment mieux sur cette fin de saison.

Quand tu es arrivé dans l’équipe, quel joueur que tu ne connaissais pas avant t’a le plus surpris ?

DG : Caleb Walker. Il est américain mais je ne le connaissais pas. Quand on le voit jouer et tout ce qu’il sait faire, il est impressionnant ! 

Et dans la ligue ? Tu n’as pas le droit de dire Victor Wenbanyama !

DG : Bonne question, je dirais (Nando) De Colo. Je le connaissais mais je n’avais jamais joué contre lui, il m’a vraiment surpris.

Les play-offs NBA viennent de commencer, ce n’est pas trop compliqué de regarder les matchs avec le décalage horaire ?

DG : Je regarde selon notre emploi du temps. Si on a un match le lendemain je ne vais pas regarder durant la nuit. En revanche si les entrainements arrivent plus tard dans la journée, je me mets devant la télé. Mais la plupart du temps, je regarde les replays le matin suivant.

Tu as une franchise préférée ?

DG : Je suis fan des Knicks en ce moment, ils jouent un beau basket ces derniers temps.


La course au maintien est déjà lancée et il ne reste plus que six matchs avant la fin de saison. SLUC Nancy contre Dijon, c’est demain à 20 heures à la salle Jean Weille !

Propos recueillis par Zacharie Dentini.