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L’ENNIVRANT PARFUM DES PLAY-OFFS

L’an dernier, le SLUC battait Le Mans lors de la dernière journée de championnat et sauvait sa tête en Pro A de justesse. Une victoire d’avance seulement sur Boulazac mais ce point en plus a permis aux Couguars de se projeter dans une 20e saison parmi l’élite. Une 20e saison avec un nouveau coach, de nouveaux joueurs et une nouvelle alchimie à (re)créer !
30 matches plus tard, le club a réussi le pari qu’il s’était fixé : retrouver les play-offs. Le 5 mai dernier, Nancy a logiquement vaincu Antibes pour le dernier match de saison régulière et s’est classé 4e (avec le même pourcentage que Paris-Levallois et Dijon), pour un bilan de 18 victoires et 12 défaites. Alain Weisz voulait une équipe de « clébards », il l’a eue. Les Couguars auront réussi de jolis coups au cours d’une saison marquée aussi, bien sûr, par quelques ratés. On ne peut pas toujours jouer la partition parfaite !
Ce soir, et peut-être samedi pour la « belle », Gentilly et le SLUC retrouvent donc l’enivrant parfum des play-offs. Dans un Palais des Sports qu’on espère en fusion, les Couguars recroisent la route du Paris-Levallois de Blake Schilb, Daniel Ewing, Andrew Albicy, Maleye Ndoye… Un très gros morceau pour des Nancéiens qui ont eu tout juste le temps de se remettre de leur cruelle défaite contre Nanterre en  finale de coupe de France (55-50), disputée ce dimanche à … Paris !
Cette défaite dans les derniers instants de la partie obligera les Couguars à puiser dans leurs ressources physiques. Sachant que dans deux jours, il faudra à nouveau rechausser les baskets pour le match retour à Paris.
Les organismes vont donc être mis à rude épreuve tout au long de cette semaine. Et si les deux équipes se rendent coup pour coup (victoire du SLUC à Gentilly ce soir puis de Paris-Levallois à domicile jeudi soir), alors il faudra s’engager dans une troisième manche. Cette joute ultime avant les demi-finales se disputera à Gentilly ce samedi.
❝ Paris, c’est très fort ! ❝
Le 22 avril dernier, le match SLUC / PLB avait valu son pesant de cacahuètes avec une grosse, une très grosse débauche d’énergie de part et d’autre. Andrew Albicy avait pris feu dans le premier quart temps, Elton Brown et Landing Sane jouaient parfaitement des coudes dans la raquette, Nicolas Lang dégainait comme il faut derrière la ligne à 3 points… et le SLUC s’accrochait. Après la pause, Paris-Levallois en remis une couche et compta jusqu’à 10 points d’avance. C’est à ce moment là que Marcus Banks sonna la révolte. Derrière le meneur US, tous les Couguars se mirent à jouer à l’unisson… et à contrarier l’attaque francilienne. Les équipes se rendront coup pour coup mais à l’usure, au prix d’une défense héroïque, le SLUC finira par avoir gain de cause (68 – 62). Mais que ce fut dur, qui plus est sans Randal Falker.
Ce soir, dans 3 jours et peut-être samedi soir, la bataille que se livreront les deux formations promet d’être encore… incandescente.
Alors, à vos trompettes et tambours fracassants, à vous écharpes virevoltantes, à vos mains battant la cadence… et à vos cordes vocales déployées !!! Qu’on ne s’entende plus à Gentilly !!!
Go SLUC.