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Kenny Grant : "…Jouer avec Nicolas Batum était vraiment cool…"

L’arrière du Sluc, Kenny Grant, vient de boucler sa deuxième saison avec l’équipe du président Fra. Il nous a gentiment consacré, quelques minutes de son temps, pour jeter un oeil en arrière sur cet exercice 2011-2012. Le tout, dans un français impeccable…

Kenny, quel bilan dresses-tu de cette saison en championnat ?

C’est toujours décevant de ne pas pouvoir aller en finale et de ne pas remporter le titre pour la seconde fois en 2 ans. C’est dommage, car on avait l’effectif pour le faire, mais malheureusement on n’a pas fini le championnat comme nous l’aurions souhaité. Peut-être parce que nous avons été trop irréguliers dans notre jeu.

Quant au bilan de l’Euroleague ?

Avec Nicolas Batum, j’ai vraiment vécu une expérience vraiment cool. Le fait de pouvoir gagner 3 matches fut réellement exceptionnel. Nous avons battu l’ancien record de victoires du club (2 victoires), en battant quand même Vitoria et Bilbao. Pour moi, jouer l’Euroleague, c’est ce dont j’ai toujours rêvé. En plus, nous étions même dans le groupe de l’Olympiakos, qui a fini champion d’Europe ! Ce groupe était homogène et très compétitif. La preuve : Vittoria, qui faisait partie de notre poule, a été éliminé de la qualification au top 16. L’an dernier, cette équipe avait pourtant participé au final Four de l’Euroleague et réalise… une saison 2011-2012 magnifique dans le championnat espagnol (éliminé par le Real Madrid en demi-finale) ! Aux vues du parcours des basques on prend conscience qu’on a vécu quelque chose de grand ! Bien sûr, on aurait pu se qualifier pour le Top 16, mais Nicolas Batum a dû nous quitter fin Novembre. Ce qui peut déstabiliser une équipe lorsque l’on perd un joueur de ce calibre.

Tu as joué avec Nicolas Batum (Portland Trailblazers) durant 2 mois. Sans lui l’équipe était-elle différente ?

Comme je l’ai dit juste avant, quand on a dans son effectif un joueur du calibre de Nicolas, le niveau de jeu de l’équipe augmente énormément. Il faisait tout sur le terrain, c’est un super défenseur, un super coéquipier qui cherchait sans cesse à produire un basket intelligent et à trouver une cohésion entre nous sur le terrain. Il a parfaitement rempli son contrat, mais forcément lorsque l’on perd un joueur comme lui, cela devient plus difficile. Nous n’avons plus certains repères, qui nous permettaient de pratiquer un jeu efficace.

Finalement, qu’a-t-il manqué cette saison pour être encore plus fort ?

Il nous a manqué de la régularité à partir de la phase retour. Nous n’avons pas été suffisamment constants. Parfois nous jouions très bien et puis un relâchement nous était fatal, que ce soit défensivement ou offensivement.

De ton côté, comment as-tu vécu cette saison dans son intégralité ?

Je ne suis pas totalement satisfait de ma saison. Personnellement j’aurai dû être plus offensif. D’un point de vu collectif nous avons eu des hauts et des bas.

Aurons-nous encore la chance de te voir sur le parquet de Gentilly, l’année prochaine ?

Oui, car il me reste encore 1 an de contrat avec le SLUC.

Donc, on peut dire que tu te plais à Nancy ?

J’aime vraiment cette ville, les gens sont sympathiques et respirent le basket. Les infrastructures sportives font partie des meilleures de France.

J’imagine que tu suis les PlayOffs : qui vois-tu en vainqueur ?

Je vois bien Chalon gagner, car c’est le club le plus constant dans les équipes qui restent en lice. Avec les PlayOffs, c’est une nouvelle saison qui commence. Personne n’est sûr de rien : regarde ce qui s’est passé avec Gravelines, premier de la saison régulière et qui vient d’être éliminé par Cholet.

Qu’as-tu prévu de faire durant les 2 prochains mois ?

Je vais me reposer pendant 2 semaines, puis je reprendrai l’entraînement à New York pour préparer l’important tournoi qui nous attend avec la sélection suédoise. On va tenter de se qualifier pour le prochain Championnat d’Europe. Notre groupe est relevé avec notamment l’Allemagne et la Bulgarie mais aussi l’Azerbaïdjan, et le Luxembourg. J’arriverai donc à Nancy au mois de Septembre.

Aurais-tu un petit mot à glisser aux supporters du SLUC ?

J’aimerais les remercier d’être sans cesse derrière nous que ce soit à Nancy, ou à l’extérieur. Encore merci d’être si nombreux à chaque match à domicile, avec une super ambiance, ça nous aide vraiment, et je vous dis à l’année prochaine.


Propos reccueillis par Le Club